photo Fête de la musique sur le campus

Fête de la musique sur le campus

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 21/06/2021

Pour célébrer la Fête de la musique, une série de concerts est proposée le lundi 21 juin 2021 sur le campus Esplanade de l'Université de Strasbourg. Dix musiciens de haut vol offriront un moment musical exceptionnel et convivial. Cet événement est l'occasion de découvrir ou de redécouvrir les œuvres de Rameau, Mozart, Schumann, De Falla, Debussy, Ravel, Prokoviev... De 16h30 à 21h30, les musiciens prendront possession de deux scènes (la scène Portique et la scène Jardins). Plusieurs concerts de 40 minutes se tiendront en alternance sur ces deux scènes. Au programme : le quatuor Wassily (cordes), le Local Brass Quintet (cuivres) et le pianiste virtuose Wilhem Latchoumia. Cet événement est organisé par le Service universitaire de l'action culturelle de l'Université de Strasbourg, le Crous de Strasbourg et le dispositif Carte culture, en partenariat avec l'AJAM - Association des Amis des Jeunes Artistes Musiciens. Plus d'infos

photo Musiques d’antichambre Quatuor Diotima

Musiques d’antichambre Quatuor Diotima

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 26/09/2021

Debussy avait ouvert une voie nouvelle, libérant le quatuor à cordes de la structure rigide héritée du xixe siècle. Projeté à notre époque, dans une antichambre où histoire, environnement et esthétique semblent fusionner en une même préoccupation, le genre se réinventera-t-il une fois encore¿? Les réponses s’entrechoquent, à l’image des pièces de Lisa Streich et Mikel Urquiza¿: sonorités fragiles et volatiles, en écho à la nature, pour l’une, inventaire de références et conscience historique, pour l’autre. Que le désir de synthèse donne lieu, au bout du compte, à un «¿divertissement raté¿» est peut-être un risque à courir, comme le suggère ironiquement Clara Iannotta en empruntant son titre à David Foster Wallace. 

photo Antigone à Molenbeek et Tirésias

Antigone à Molenbeek et Tirésias

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 03/12/2021

Nouria, une étudiante en droit, qui vient au poste de police réclamer la dépouille de son frère parti rejoindre les rangs de Daech et mort dans un attentat suicide. Un adolescent qui d’homme devient femme, puis prophète aveugle qu’on ne veut pas entendre. Dans le monologue de Stefan Hertmans, dramaturge, comme dans celui de Kae Tempest, poéte·sse, se dressent derrière ces portraits d’aujourd’hui les silhouettes antiques d’Antigone et de Tirésias. Quoi de commun entre ces figures, ancrées dans le présent politique comme dans le passé mythique ? Une voix du refus d’un ordre étouffant, des assignations identitaires, culturelles, sociales, sexuelles, celle qui affronte le silence froid de l’institution en affirmant la nécessité vitale de l’empathie. Celle qui oppose un « je veux » à un « tu dois ». Guy Cassiers nous fait entendre ces paroles en miroir, dans un spectacle qui fait se rejoindre la technologie visuelle et la musique de Chostakovitch, enregistrée par le célèbre Quatuor Debussy. Un diptyque qui est bien plus qu’une simple actualisation de la tragédie dans le présent : il révèle dans le présent la permanence du tragique.

photo Antigone à Molenbeek et Tirésias

Antigone à Molenbeek et Tirésias

Manifestation culturelle

Strasbourg 67000

Le 01/12/2021

Nouria, une étudiante en droit, qui vient au poste de police réclamer la dépouille de son frère parti rejoindre les rangs de Daech et mort dans un attentat suicide. Un adolescent qui d’homme devient femme, puis prophète aveugle qu’on ne veut pas entendre. Dans le monologue de Stefan Hertmans, dramaturge, comme dans celui de Kae Tempest, poéte·sse, se dressent derrière ces portraits d’aujourd’hui les silhouettes antiques d’Antigone et de Tirésias. Quoi de commun entre ces figures, ancrées dans le présent politique comme dans le passé mythique ? Une voix du refus d’un ordre étouffant, des assignations identitaires, culturelles, sociales, sexuelles, celle qui affronte le silence froid de l’institution en affirmant la nécessité vitale de l’empathie. Celle qui oppose un « je veux » à un « tu dois ». Guy Cassiers nous fait entendre ces paroles en miroir, dans un spectacle qui fait se rejoindre la technologie visuelle et la musique de Chostakovitch, enregistrée par le célèbre Quatuor Debussy. Un diptyque qui est bien plus qu’une simple actualisation de la tragédie dans le présent : il révèle dans le présent la permanence du tragique.

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